Laurence Monce (sylvothérapeute) et Jean-Marie Defossez (physiologiste de formation, docteur en biologie animale, conférencier et formateur spécialisé dans la gestion des stress et des inflammations, initiateur de la coach-respiration®) donnent dans cet article des conseils pratiques à la pratique de la sylvothérapie.
Conseils pratiques en sylvothérapie
Ci-dessous un résumé des conseils repris dans l’article paru dans La Libre :
- choisir un arbre si possible loin des regards pour ne pas être parasité par la gêne.
- choisir un arbre en fonction de ses caractéristiques : Les saules consolent, les chênes apportent de la force, le tilleul de la chaleur…
- pour un premier contact, Jean-Marie Defossez conseille de se laisser guider vers celui qui nous « parle » le plus, « en fonction de son apparence, de ses propres affinités, goûts ou état d’esprit ».
- notez les raisons qui vous ont poussés vers tel ou tel arbre. Puis, de réfléchir à ce que cela peut dire de soi.
- se placer contre la face nord de l’arbre.
- Plantez vos pieds au sol, si possible nus, les paumes de vos mains posées sur l’écorce, vous êtes ici et maintenant.
- fermez les yeux et enlacez le tronc en vous laissant imprégner de cette présence silencieuse. Le bénéfice survient quand l’esprit parvient à faire la bascule et à envisager que c’est l’arbre qui nous enlace.
- pour réellement entrer en contact avec l’arbre, tous les sens doivent être en éveil : touchez l’arbre de préférence les yeux fermés, pour en deviner l’écorce, rugueuse ou douce, épaisse ou fine. Le sentir, pour en respirer les terpènes, composés organiques naturels produits par les conifères et les feuillus, aux vertus dynamisantes. Le regarder, pour profiter des bienfaits de sa palette de couleurs. Le bleu et le vert étant réputés pour être calmants.
- pour favoriser une respiration plus efficace et profonde, positionnez-vous à 80 centimètres environ face au tronc de l’arbre et tendez les bras pour y apposer vos paumes. À l’expiration, poussez doucement l’arbre, les bras toujours tendus. Mécaniquement, le plexus descend et s’ouvre, comme les arbres déploient leurs branches.